Friday, February 19, 2016
Voici les gagnants des Press Cartoon Europe et Press Cartoon Belgium
Le grand prix PCE 2016 est attribué à
Kap, Jaume Capdevila, pour un dessin paru le 3 novembre 2015 dans La
Vanguardia (Espagne).
Pour cette 8ème
édition, 160 dessinateurs de 33 pays différents ont envoyé 445 cartoons
publiés dans les médias de quelque 30 pays européens. Le jury était composé de journalistes belges, anglais
et allemands.
Les
prix seront remis cet été lors de l’ouverture du 55ème “International Cartoon
Festival ” de Knokke-Heist, et du vernissage de l’exposition qui réunira tous
les dessins de presse nominés du PCB et PCE 2016.
Press Cartoon Belgium
Pour cette 17ème édition du PCB, une sélection de 105
caricatures parues dans la presse belge en 2015 était proposée au jury. 29
dessinateurs étaient en compétition.
Le grand prix Press Cartoon Belgium 2016 est attribué
à un dessin de Zak paru le 07/10 /2015 dans De Morgen.
On peut y voir un enfant demandant à sa maman
pour aller voir les bateaux, elle lui répond: "Nous sommes déjà allés voir
les petits bateaux hier".
Le deuxième prix est attribué à Fritz pour un
dessin paru le 16/11/2015 dans DS Avond.
Plantu: "Il ne faut lâcher sur rien et continuer à combattre l'ignorance"
Plantu: "Il ne faut lâcher sur rien et poursuivre le combat contre
l'ignorance" - © RTBF
Georges Lauwerijs Publié le samedi 06
juin 2015 à 13h00
C’est entouré d’un important service de
sécurité que le caricaturiste du Monde s’est présenté au studio du Grand Oral. Il fait l’objet d’une protection rapprochée 24 heures sur 24 depuis
l’attentat commis dans la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier.
Président de «Cartooning for Peace», association qu’il a créée avec Kofi Annan,
Plantu parcourt aujourd’hui le monde pour défendre la liberté d’expression mais
surtout pour ouvrir et entretenir un dialogue entre les cultures. "Il ne
faut lâcher sur rien", dit-il, "et poursuivre le combat contre
l’ignorance". Il ajoute que le drame de Charlie Hebdo était prévisible.
"On s’est endormi pendant 30 ans", ajoute-t-il, "et nous sommes
certainement à la veille d’autres tragédies déjà programmées". Extraits choisis.
"Il faut continuer à être décapant, mais sans humilier les lecteurs
et les croyants"
Créée en 2006, au lendemain des fatwas
lancées contre les caricaturistes danois, l’association Cartooning for Peace
s’est donné comme objectif de défendre la liberté d’expression, de
défendre les caricaturistes du monde entier, mais aussi de les faire dialoguer
entre eux, de jeter des ponts entre cultures. Car le débat sur les limites de
la liberté d’expression n’est pas unanime entre caricaturistes du monde entier.
"J’ai un discours très clair. On défend les dessinateurs de Charlie ou
les caricaturistes quand on est face à des dessinateurs musulmans. On leur
explique que nos caricaturistes ne se lèvent pas le matin en se disant 'on veut
humilier les musulmans'. Mais nous avons une culture, une frénésie propre à nos
sociétés qui font qu’on a l’habitude de dire certaines choses sur les
religions. Au début du 20ème siècle, il fallait s’en prendre au
pouvoir. Et le pouvoir, c’était notamment les églises. Maintenant, il y a des
peuples qui disent 'ils veulent nous humilier'. Les gens ne savent pas que ces
images ne sont pas là pour les humilier. C’est ça l’ignorance contre laquelle
je lutte".
Ce combat pour un dialogue, pour une compréhension et un respect mutuel,
Plantu le mène aussi dans les écoles : "Notre combat est d’aller dans
les écoles pour se battre contre l’ignorance. Nous ne voulons pas faire une pédagogie
contre le fondamentalisme, j’insiste bien là-dessus ! On n’a rien contre les croyants, on n’a rien à dire à des gens qui sont
chrétiens, musulmans, juifs... On les respecte dans leurs croyances. Nous nous battons, non pas contre le
fondamentalisme, mais contre l’ignorance. Et l’ignorance, elle est terrible
dans les écoles, elle est terrible dans nos sociétés. Il y a tout un travail de
pédagogie à réinventer parce qu’on s’est endormi pendant 30 ans. Le réveil est
un peu dur, mais il faut savoir qu’on est sûrement à la veille d’autres
tragédies qui sont déjà programmées. Il ne faut pas lâcher nos crayons, nos stylos,
nous devons continuer à dire notre vraie pensée, pourvu qu’au bout du compte on
essaye d’éviter d’humilier inutilement les gens. Il faut continuer à être
décapant, mais sans humilier les lecteurs et les croyants".
"Je ne comprends pas qu’il n’y
ait pas un terrorisme noir"
Plantu explique par ailleurs que le
drame de Charlie Hebdo était prévisible depuis la publication des caricatures
de Mahomet. Par contre, il s’étonne de ne pas voir émerger un autre terrorisme
qui prendrait racine dans l’Afrique noire. "Ça fait 20 ans que je ne
comprends pas qu’il n’y ait pas un terrorisme noir, un terrorisme africain.
J’adore l’Europe, j’aime cette Europe, mais je me dis : 'réveille-toi !', cette
Europe, elle pille l’Afrique. Ce sont les sociétés françaises qui pillent le
Congo, ce sont des sociétés de pêcheries françaises qui font que les pêcheurs
sénégalais sont au chômage. On a créé là une colère qui va s’exprimer
aujourd’hui".
"Éditorialiste, journaliste,
artiste, le caricaturiste est un peu tout cela"
Quelle est la démarche qui anime le
caricaturiste : l’humour, la volonté de provoquer ou d’expliquer ? "Journaliste,
éditorialiste, artiste, nous sommes un peu tout cela. Quant à l’humour, ça
dépend des jours. Parfois on est aussi animé par un sentiment de révolte. A ce
moment-là, il y a un mélange entre ce que je pense, mon doigt et mon crayon. Je
dirais même que ma page blanche et mon crayon me parlent. Ils font ce que je
leur dis, mais ils m’imposent aussi quelque chose que je découvre à la fin dans
mon dessin. Je vous assure que c’est vrai. Un dessin, je l’assume totalement,
mais à la fois quand il est fini, il me surprend parfois parce que je ne savais
que j’y mettrais les choses que je découvre. En tant que dessinateur de presse,
je dois continuer à faire mon travail sans trop me poser de questions. Je vais
réellement au bout de ce à quoi je crois".
Sans avoir peur ? "Sans
avoir peur, jamais. Je fais exactement l’idée à laquelle je tiens".
Georges Lauwerijs
Tuesday, February 16, 2016
Rudolfo Fucile - “Trato de buscar la imagen mientras dibujo” Por Francisco Puñal
Rodolfo Fucile, ilustrador y dibujante,
cuenta cómo es trabajar en los medios de comunicación, habla de su rol en el
taller donde da clases y reivindica el amor por su oficio.
Con apenas 36 años, Rodolfo
Fucile colaboró
con Clarín, La Nación, Caras y Caretas, Brando, Revista Anfibia,
First, Cinemanía, Roomin, La mujer de mi vida y Mavirock. También trabajó para editoriales de libros y
agencias de publicidad, y es autor de los los libros Artistas irrelevantes (2008), Vicios y virtudes del Carnicero (2010) y El Supervisor (2012).
-Se cree que una imagen dice más que mil palabras. A la hora de
hacer un dibujo para acompañar una nota periodística, ¿cuánto dejás volar tu
imaginación?
-En los medios las fotos o ilustraciones siempre van acompañadas
de títulos o epígrafes que le indican al lector cómo tiene interpretarlas. Esas
palabras las escribe el editor o un redactor, no el autor de la imagen. Así que
esa famosa frase habría que tomarla con pinzas. En cuanto al vuelo imaginativo,
depende de cómo me relacione con el tema a ilustrar. En cualquier caso, trato de aportar una idea visual
que complete el sentido del texto o dar una opinión, pero desde
luego, no es lo mismo hacer un dibujo libre que ilustrar una nota, donde
inevitablemente hay ciertos límites, como el tema o la línea editorial del
medio.
-¿Cuándo empezaste a colaborar en medios?
-Mis primeros trabajos los hice para editoriales y agencias de
publicidad, que son áreas en las que sigo trabajando. Las colaboraciones en
medios llegaron después. Actualmente publico en Mavirock. Pese al tiempo que llevo
trabajando en esto, sigo siendo un colaborador eventual. No tengo asegurada una
cantidad de colaboraciones ni continuidad con ninguna editorial. Por
esta razón, no puedo dedicarme a un solo rubro, como la ilustración de prensa o
de libros. Es la situación en la que se encuentran la mayoría de los
ilustradores.
-¿Cuándo o cómo fue que te diste cuenta de que querías dedicarte a
la ilustración?
Siempre quise trabajar como dibujante. Cuando era chico me
ganaba unos pesos pintando remeras o haciendo caricaturas por encargo. Mi
intención era laburar en historieta o ilustración editorial. Necesitaba
trabajar y no quería que el dibujo se convirtiera en un hobby, así que en mi adolescencia empecé a
tirar carpetas por todos lados y, de a poco, me fueron llamandode
editoriales, agencias y medios gráficos.
-¿Sentís "miedo al papel en blanco"?
-La verdad es que no, porque trato de buscar la imagen mientras
dibujo; digamos que pienso dibujando. Lo primero que hago es manchar
el papel. Después garabateo, relaciono formas abstractas y, en ese proceso, voy
estructurando la idea gráfica. A veces me sale de una. Otras veces
tengo que ensuciar muchos papeles. Adopté este método para evitar que el exceso
de verbalización me aleje del lenguaje del dibujo. Si no, uno piensa y especula
mucho en el aire y cuando va al papel se da cuenta de que esa idea tan
magnífica que se le había ocurrido no tiene cuerpo, porque en realidad estaba
hecha de conceptos, no de formas.
-Durante los sábados de mayo estuviste a cargo de un taller de
dibujo, ¿qué disfrutás más de enseñar?
-En el taller trato de acompañar al alumno en su proceso creativo y de
orientarlo técnicamente con lo que necesite. No tengo una receta. Yo
trabajo con su inquietud y básicamente con lo que produce ahí. De cualquier
modo, el denominador común es el bloqueo perceptivo. Algunos dicen que “no les responde la mano” o que “no tienen imaginación”, pero el problema real suele ser
la manera de mirar. Uno está rodeado de cosas que le son familiares pero tal vez nunca
observó detenidamente. Entonces,
cuando intenta representarlas, utiliza un ícono estereotipado. Eso es lo
primero que trato de atacar.
Monday, February 15, 2016
Ciclo de tertúlias - Luís Filipe e a Farsa da Vida - Galeria do Museu Bordalo Pinheiro 18 de Fevereiro, 5ª feira, 19 horas Modernismo e Humor Gráfico com Osvaldo Macedo de Sousa e Rui Pimentel
Ciclo de tertúlias - Luís Filipe
e a Farsa da Vida Galeria do Museu Bordalo Pinheiro
Campo Grande, 382 - Lisboa
Entrada Gratuita
No âmbito da exposição Luís
Filipe e a Farsa da Vida, o Museu Bordalo Pinheiro vai apresentar um conjunto
de três conversas ao longo do mês de Fevereiro, que abordarão alguns aspetos da
vida e obra deste autor tão pouco conhecido do Primeiro Modernismo Português.
Para cada um destes temas
convidámos especialistas de várias áreas (História, História da Arte, Design,
Humor, Antropologia) permitindo assim um melhor conhecimento deste artista que
há mais de 100 anos foi um dos pioneiros do Modernismo em Portugal mas que só
agora a sua obra é apresentada em Lisboa.
18 de Fevereiro, 5ª feira, 19 horas
Modernismo e Humor Gráfico
Osvaldo Macedo de Sousa (Historiador do Humor
e da Caricatura | Humorgrafe)
e Rui Pimentel (Cartoonista)
Antecede a apresentação da
disponibilização em linha na Hemeroteca Digital de Lisboa do jornal A Farça
(1909 – 1910) de que Luís Filipe foi Diretor Artístico, por João Carlos Oliveira
(Hemeroteca Digital / CML) http://hemerotecadigital.cmlisboa.pt/Periodicos/AFarsa/AFarsa.htm